Une pompe de relevage est un dispositif, comme son nom l’indique, servant à drainer l’eau pour ensuite l’évacuer. On lui trouve bon nombre d’utilité comme pour puiser de l’eau dans une nappe phréatique, pour vider l’eau d’une cave ou encore pour se débarrasser des eaux usées. Elle fait de ce fait remonter le liquide à un niveau supérieur au réseau d’assainissement pour la laisser par la suite s’écouler à travers ce dernier. On y recourt aussi pour relever les eaux claires et les eaux-vannes. Souvent, on trouve différents types de pompe pour chacune de ces dernières.
Les types d’eau prise en charge par la pompe
Il est devenu assez rare de trouver une pompe de relevage polyvalente pour tout type d’eau. Aussi il est utile de connaitre ce qu’on entend par : eau claire, sale, chargée et vanne afin de bien choisir le modèle adéquat. La première définit un liquide contenant très peu de saletés ou de résidus de corps solides. Elle provient par exemple des piscines.
On mesure la teneur en particule grâce à la granulométrie. Pour le cas de ce type d’eau, la taille de ces particules ne dépasse pas les 4 mm. La seconde a une composition granulométrique supérieure à 4 mm et inférieure à 10 mm. Il peut s’agir d’une eau pluviale ou sablonneuse provenant des chantiers.
La troisième renferme des particules ou des grains de sable. Son indice granulométrique est de 35 mm. L’eau chargée est celle qui a été utilisée dans les baignoires, les lavabos, les cuvettes des toilettes… Elle est alourdie de débris fibreux et de matière fécale. Quand son taux de granule est supérieure ou égale 35 mm, on parle d’eau de vanne.
Attention, relever une eau avec d’une pompe inadaptée risque d’encombrer cette dernière.
Le débit de pompage et la hauteur de refoulement
Le débit de pompage se définit comme la quantité de liquide relevé par unité de temps. Elle s’exprime souvent en litre ou en mètre cube par heure. Cela varie donc en fonction de la pompe. Certaines parviennent facilement à atteindre les 20 m3/h. D’autres sont plus modestes. Bien évidemment, plus son débit de pompage est grand, plus la pompe arrive rapidement à assécher toute l’eau.
La hauteur de refoulement renvoie plutôt à la hauteur exprimée en mètres entre la pompe immergée dans l’eau à relever et l’endroit où cette dernière sera rejetée. En d’autres termes, cela permet de savoir jusqu’à quelle niveau, il est possible d’effectuer un pompage vertical. Cela dépend aussi du modèle. Quelques-uns couvrent une distance de 10 mètres.
Les fabricants proposent deux types de pompes de relevage : immergé et de surface. Les premières servent à puiser l’eau dans des endroits ou des points d’eau avec au moins 8 mètres de profondeur. Étanches, elles n’ont pas de très grand diamètre. Elles peuvent donc atteindre les coins les plus difficiles d’accès. Les secondes sont plus pratiques pour les eaux qui ne dépassent pas les 8 mètres de profondeur. Elles sont en conséquence beaucoup moins puissantes.